Le don d'organes
Dons à partir de donneurs vivants
Le don d'organes par un donneur vivant est un acte volontaire où une personne en bonne santé décide de donner un organe à une autre personne qui en a besoin. Ce type de don est généralement effectué entre membres de la famille ou amis proches, mais il peut aussi être fait de manière altruiste à un inconnu. Les organes les plus couramment donnés par des donneurs vivants sont les reins et des segments de foie.
Le processus implique une évaluation médicale rigoureuse pour s'assurer que le donneur est en bonne santé et que le don ne présente pas de risques excessifs. Le donneur doit également recevoir une information complète et donner son consentement éclairé.
Dons après le décès
Un don d’organes n’est possible que si le décès du donneur a été constaté sans aucun doute possible.
Lorsqu'une personne est décédée, il doit absolument exister un consentement exprimé pour le don d’organes, qu'il soit explicite (carte de positionnement sur le don, directives anticipées, lettre testamentaire, etc.) ou oral (recueilli par témoignage des proches).
Le prélèvement ne laisse qu’une cicatrice due à l’opération. Les proches du défunt peuvent donc lui faire ses adieux en toute sérénité et avec dignité.
Définition de la mort
Il y a deux façons de mourir :
- soit le cœur s’arrête de battre définitivement ce qui entraîne un arrêt de la vascularisation cérébrale et donc une privation d’oxygène du cerveau qui conduit au décès;
- soit le cerveau s’arrête de fonctionner, entraînant un arrêt cardio-respiratoire ce qui conduit au décès. C'est ce qu'on appelle la mort encéphalique ou mort cérébrale par perte des fonctions cérébrales vitales.
Dans les deux cas la perte des fonctions cérébrales est irréversible.
Dans le cas de la mort cérébrale, c'est une représentation de la mort inhabituelle qui n'est pas forcément évidente à comprendre pour les proches.
Lorsque cela arrive aux soins intensifs, grâce aux techniques de réanimation, il est possible de maintenir les organes en fonction pendant quelques heures après la mort. La personne est décédée mais conserve un coeur qui bat, une peau encore chaude et une respiration maintenue par une machine.